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Déclaration de (non-)conflits d’intérêt 2020

Comme le veut la tradition (et mon éthique personnelle), pour des raisons détaillées ici, je rends publique chaque année ma déclaration de « liens et conflits d’intérêts » éventuels. Comme les années passées, j’ai dû racler large pour que ce texte occupe un volume supérieur à celui d’un coin de feuille de papier hygiénique. Pourvu que ça dure !

Couvrant pour la période allant de la précédente déclaration de liens et conflits d’intérêt à la date de publication de la présente :

1. Questions d’argent

Je ne possède toujours aucune action d’entreprise (bourse, etc). Je suis toutefois titulaire du nombre minimal de « parts sociales » de la Banque Populaire nécessaire, selon ma banquière, à la constitution d’un plan d’épargne dans mon agence en 2008 (valeur : 50 euros). Assuré par la MAIF (jusqu’à début 2021), je crois être également « sociétaire de la MAIF », mais j’ignore si cela sous-entend la possession de « parts sociales ».

À ma connaissance, je ne suis aucunement lié par l’argent (même par des liens indirects, par exemple de type familiaux) avec des entreprises sur lesquelles j’écris ou enquête, ou serait amené à écrire ou enquêter.

2. Gratifications, échantillons, etc.

Amené à traiter de sujets santé/médecine, je mets systématiquement à la poubelle (ou au recyclage) tous les échantillons que m’adressent laboratoires pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Je garde juste les plus abscons des livres qui me sont envoyés, histoire de rire jaune un bon coup et de faire partager mon dépit à mes semblables.

3. Liens de subordinations

Je suis salarié à temps partiel de la mairie de Vitry sur Seine (en tant que coordinateur scientifique du festival Vitry sur Science) et de l’université Denis Diderot (chargé d’enseignement). En outre, j’ai publié en 2017 un livre aux éditions Belin : cette société devient donc « mon éditeur ». Si la variété de ces subordinations et collaborations m’autorisent une précieuse liberté d’expression, je m’abstiens (généralement) de prendre publiquement position pour ou contre ces deux entités, afin de ne pas être accusé de « régler des comptes » ou de « favoritisme ». À tort ? À raison ?

De mi-mars à fin juin 2020, j’ai contribué à la rubrique CheckNews du quotidien Libération, propriété du groupe Altice; les accords de partenariat avec Arte et Facebook n’ont aucunement interféré avec mon travail sur cette période. Depuis le 12 octobre 2020, je suis en contrat à durée indéterminé auprès du même service, le quotidien Libération n’étant par ailleurs plus propriété d’Altice. Les accords de partenariats existants n’ont, jusqu’à présent, jamais interféré avec mon travail.

4. Contrats et missions ponctuelles

En février 2020, je suis intervenu en tant que consultant en information et médiation scientifique auprès du Palais de la Découverte, dans le cadre de projets d’expositions en cours. J’ai participé à quelques tables rondes et conférences présentant mon travail journalistique, en des occasions résumées dans le billet suivant.

Je reste ouvert à toute suggestion de précision utile.

Florian Gouthière

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