La luthomictiothérapie (LMT)

Depuis bientôt 10 ans, la luthomictiothérapie (aussi appelée LMT) a révolutionné le domaine de la guérison des affections bénignes et transitoires, obtenant des succès foudroyants qui l’ont hissée à un rang égal, voire supérieur, à celui d’autres pratiques alternatives plus connues. Traditionnelle, intuitive, naturelle, apaisante, détoxifiante : la LMT apporte à tous ceux qui l’ont adoptée un exceptionnel bien-être.

Les faits sont là, indéniables : réalisés dans des conditions analogues par des médecins formés [1], les consultations et traitements de LMT aboutissent à des résultats cliniques identiques à ceux des autres « pratiques alternatives » les plus plébiscitées, pour un coût bien moindre.

Les principes généraux de la LMT ont été découverts en 2008 par l’auteur de ce blog [2] au terme de longues et patientes recherches, s’achevant sur une fulgurante illumination [3]. La pratique jette un pont inédit – et pourtant aussi intuitif qu’évident a posteriori – entre la musicothérapie et la néphrologie.

L’efficacité de la LMT repose sur plusieurs piliers, les plus évidents étant les bienfaits d’une libre miction (évacuation des fluides corporels quand le besoin s’en fait sentir) d’une part, et les bienfaits musicothérapeutiques (la résonance des fluides dans le réceptacle de forme très spécifique dans lequel s’effectue la miction) d’autre part.

Une pratique ritualisée

LMT_illustration3Dans sa forme la plus pure, la LMT se pratique ainsi. Il faut se munir d’un élément de lutherie constitué de l’assemblage d’une caisse de résonance, du manche et des cordes d’un violon [4]. Après un accordage spécifique (phase de désaccordage dynamisant individualisé [5]), qui diffère des règles classiques de l’accordage du violon, le pratiquant de la LMT se saisit du manche de l’instrument. Avec sa main libre [6], il écarte les pièces de vêtements qui contrarieraient sa libre miction (éléments de pantalon joints par des boutons ou une fermeture Éclair, sous-vêtements, etc.) – cette phase est dite de pré-miction. Il place alors l’une des ouïes du violon (traditionnellement, la droite) au plus près de son urètre, et débute la libre miction. Il doit alors être toutes oreilles, et jouir de tout son être de la libération des fluides corporels potentiellement chargés en toxines, mais également de la résonance vibratoire de la caisse du violon.

Il faut ici prendre conscience que le débit naturel de la miction, fonction de la longueur de l’urètre et de la pression des muscles de la vessie (ainsi que du muscle pubococcygien), en pénétrant dans la caisse de résonance du plus noble des instruments de musique, fait émerger un son d’une pureté unique, qui traduit la véritable ondulation profonde, les véritables vibrations intimes, du corps humain.

L’interruption sporadique de la miction (contraction du muscle pubococcygien) peut produire des variations sonores extrêmement plaisantes, avec des bénéfices indéniables en termes de maîtrise de soi (lutte à long terme contre l’incontinence) et de prise de conscience de soi.

Au terme d’une séance de LMT, le réceptacle peut être vidé et le fruit de la miction rejeté avec les eaux usées. Le même instrument peut servir indéfiniment, d’autant que l’urée tanne l’instrument [7], et que plus celui-ci est tanné, meilleur est le son. À noter toutefois que quelques rares troubles semblent se résorber de façon plus satisfaisante en utilisant un coffrage neuf à chaque séance [8].

Traditionnelle, intuitive, naturelle, apaisante, détoxifiante

La LMT est intuitive : il apparaît clair à qui considère la chose avec honnêteté que la résonance (raisonnance / raison-anse) vibratoire du corps et du fluide libéré du corps transforme le pratiquant de la LMT en oscillateur harmonique. Du plus profond de ses cellules, tout du moins celles de sa cochlée, il entre en phase avec son lui-même essentiel et primordial [9].

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Jean-Auguste-Dominique Ingres qui, à en croire le témoignage de ses contemporains, s’écartait fréquemment de ses toiles pour pratiquer une forme primitive de la luthomictiothérapie.

Elle est traditionnelle : de nombreuses expressions renvoyant à la pratique informelle de la luthomictiothérapie sont attestées dans la littérature depuis la fin du XIXème siècle. Il est toutefois fort probable que des formes archaïques de la pratique aient vu le jour dès l’Antiquité [7]. Certaines sources attestent de rituels proches de la LMT moderne dès le milieu du XVIème siècle à Crémone en Italie, dans l’atelier de l’artisan Andrea Amati. Au XVIème, dans la même ville, Antonio Giacomo Stradivari aurait également pu pratiquer une forme primitive de la LMT. Au milieu du siècle suivant, le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres a été un praticien reconnu de cette pré-LMT.

Elle est apaisante : les pratiquants de la LMT témoignent tous d’un bienheureux soulagement lors de la libre miction, qui se double des pouvoirs musicothérapeutiques des sons d’écoulement et de clapotis, bien supérieurs à ceux d’une fontaine zen du fait des qualités acoustiques intrinsèques du violon. La LMT apparaît à maints égards comme une technique de relaxation qui n’a rien à envier à certaines formes très formalisées de méditation de pleine conscience, la pratique de l’une n’étant pas exclusive de l’autre.

Elle est détoxifiante : non seulement la LMT est la seule pratique qui peut se targuer de réellement contribuer à la détoxification de l’organisme [10], mais elle offre au pratiquant le constat dynamique de cette détoxification, par tous ses sens.

Elle est naturelle : comme on l’a vu, elle révèle le son naturel et le rythme intime du corps du pratiquant.

« Pour tout trouble transitoire qui tend à se résorber de façon spontanée, de même que pour toute affection dont les symptômes sont faiblement objectivables, et intimement liés à la perception et à l’état d’esprit du malade, la LMT constitue le traitement idéal, durable et souverain », explique le fondateur de la luthomictiothérapie. « Elle est la solution à tout vague sentiment d’inconfort, et probablement plus encore… »

Peut-on pratiquer la LMT en tout lieu et en toutes circonstances ?

Pourquoi pas ? La seule contrainte liée à la LMT reste le transport de l’instrument. Toutefois, selon le fondateur de la luthomictiothérapie, pratiquer la LMT sur un fragment de coffrage de violon préparé selon les scrupuleux principes du désaccordage dynamisant permet parfois d’obtenir des résultats « spectaculaires », luthomictiothérapeutiquement parlant.

Quel regard la science porte-t-elle sur la LMT ?

Les scientifiques du monde entier restent sans voix devant l’essor de cette merveilleuse pratique. Nul ne conteste aujourd’hui que si l’exercice de la LMT pouvait être réalisé dans les conditions de laboratoire adéquates, l’imagerie cérébrale révélerait que les aires du cerveau mobilisées lors de la LMT sont parfaitement spécifiques à cette pratique. Les bénéfices associés à la différence d’état vibratoire entre un instrument dynamisé (désaccordage dynamisant) et un instrument standard pourraient toutefois ne pas être détectables dans le cadre d’un protocole expérimental rigoureux, les bienfaits se manifestant à des échelles de temps inaccessibles à la science actuelle.

Comment soutenir le développement de cette formidable pratique ?

La LMT convainc un nombre croissant d’hommes et de femmes de par le monde. N’attendez plus : parlez de la LMT à tous ceux qui, autour de vous, cherchent la douceur et le réconfort de pratiques alternatives [11]. Réalisez des séances de LMT en groupe (n’hésitez pas à partager des photos sur les réseaux sociaux), pour diffuser les bienfaits d’une saine et franche LMT :

  • devant le Conseil National de l’Ordre des Médecins (dont la bienveillance à l’égard des autres pratiques pipologiques est pour ainsi dire proverbiale) ;
  • dans les salons professionnels présentant les dernières tendances pipologiques ;
  • chez votre homéopathe ou chez le pharmacien qui sait si bien vous prescrire des granules ;
  • chez votre psychanalyste ;
  • ici, ailleurs, partout.

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[1] Contrairement à ce que la terminologie désormais traditionnelle pourrait suggérer, le luthomictiothérapeute n’est pas un praticien de santé, la luthomictiothérapie ne se revendiquant pas non plus, en propre, comme une thérapie. Le luthomictiothérapeute ne pratique pas la médecine, ne pose aucun diagnostic, ne préconise aucun traitement (ni changement de traitement) et ne prétend traiter aucune maladie. Le Collège de luthomictiothérapie et ses représentants invitent à ne proposer la LMT qu’aux individus bien portants. Les médecins qui souhaiteraient pratiquer la LMT à des fins thérapeutiques peuvent contactez l’auteur : l’apprentissage de la LMT, de même que l’intégration du Collège de LMT, ne sont pas très coûteux.

[2] Il est actuellement le seul luthomictiothérapeute officiellement reconnu par le Collège de luthomictiothérapie, qu’il préside.

[3] Issue d’une tradition pipologique ancestrale, la LMT a été découverte au terme d’une longue méditation sur les causes profondes, holistiques, vibratoires, quantiques et tantriques des maladies bénignes et transitoires. La rencontre d’individus originaires de l’Orient lointain, la lecture distraite de traités de musicologie, la consommation de câpres et la fréquentation de nombreux pipologues patentés ne sont pas étrangères à l’émergence de la LMT.

[4] Il peut toutefois manquer le chevalet. L’archet ne sert pas.

[5] Seul un luthomictiothérapeute peut réellement individualiser le désaccordage dynamique de l’instrument. Cette opération est réalisée bénévolement par le luthomictiothérapeute, mais la tradition veut qu’un don substantiel lui soit fait en juste compensation de son effort désintéressé.

[6] Pour les personnes amputées d’une main, la phase de pré-miction peut être avancée avant la prise en main du violon. Pour les personnes amputées des deux mains, un tiers peut maintenir l’instrument et réaliser la phase de pré-miction.

[7] Dans l’Antiquité, l’urée était d’ailleurs utilisée à cet effet par les tanneurs ; ceux-ci récoltaient les produits mictionnels dans des amphores placées devant leurs établissements. La résonance de l’écoulement dans l’amphore pourrait constituer un exemple de LMT archaïque. Des taxes étaient perçues auprès des tanneurs/proto-luthomictiothérapeutes, première trace d’une persécution fiscale destinée à empêcher luthomictiothérapie de répandre ses bienfaits.

[8] Essentiellement certaines hypertrophies désignées en latin sous le vocable générique de divitiae.

[9] Ajoutons que d’innombrables personnes de par le monde pratiquent déjà, chaque jour, la LMT à un niveau symbolique. Vous-même avez peut-être déjà, fugacement, le sentiment de pratiquer la LMT dans des situations banales de votre vie quotidienne.

[10] La LMT permet notamment l’élimination du monoxyde de dihydrogène hélas présent en quantités très élevées dans la plupart des produits alimentaires de consommation courante.

[11] Entendre « alternatives au fait de contribuer à la guérison ».

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