Déclaration de (non) conflits d’intérêts 2019
Comme le veut la tradition (et mon éthique personnelle), pour des raisons détaillées ici, je rends publique chaque année ma déclaration de « liens et conflits d’intérêts » éventuels. Comme l’an passé, j’ai dû racler large pour que ce texte occupe un volume supérieur à celui d’un coin de feuille de papier hygiénique. Pourvu que ça dure !
Couvrant pour la période allant de la précédente déclaration de liens et conflits d’intérêt à la date de publication de la présente :
1. Questions d’argent
Je ne possède toujours aucune action d’entreprise (bourse, etc). Je suis toutefois titulaire du nombre minimal de « parts sociales » de la Banque Populaire nécessaire, selon ma banquière, à la constitution d’un plan d’épargne dans mon agence en 2008 (valeur : 50 euros). Actuellement assuré par la MAIF, je crois être également « sociétaire de la MAIF », mais j’ignore si cela sous-entend la possession de « parts sociales ». À vérifier (cela ne doit toutefois pas peser beaucoup plus lourd).
À ma connaissance, je ne suis aucunement lié par l’argent (même par des liens indirects, par exemple de type familiaux) avec des entreprises sur lesquelles j’écris ou enquête, ou serait amené à écrire ou enquêter.
2. Gratifications, échantillons, etc.
Amené à traiter de sujets santé/médecine, je mets systématiquement à la poubelle (ou au recyclage) tous les échantillons que m’adressent laboratoires pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Je garde juste les plus abscons des livres qui me sont envoyés, histoire de rire jaune un bon coup et de faire partager mon dépit à mes semblables.
3. Liens de subordinations
Je suis salarié à temps partiel de la mairie de Vitry sur Seine (en tant que coordinateur scientifique du festival Vitry sur Science) et de l’université Denis Diderot (chargé d’enseignement). En outre, j’ai publié en 2017 un livre aux éditions Belin : cette société devient donc « mon éditeur ». Si la variété de ces subordinations et collaborations m’autorisent une précieuse liberté d’expression, je m’abstiens (généralement) de prendre publiquement position pour ou contre ces deux entités, afin de ne pas être accusé de « régler des comptes » ou de « favoritisme ». À tort ? À raison ?
Depuis le 31 décembre 2018, j’ai cessé d’être salarié de l’entreprise 17 Juin média, productrice du Magazine de la santé diffusé sur une chaîne du groupe France Télévision.
4. Contrats et missions ponctuelles
En février 2019, j’ai collaboré durant une semaine à un projet « test » des Décodeurs du Monde.
Au cours de l’année 2019, je suis intervenu en tant que consultant en information et médiation scientifique auprès du Palais de la Découverte, dans le cadre de projets d’expositions en cours. Au cours de la même année, j’ai également participé à plusieurs projets de formation de l’École de la médiation, dans le cadre du développement du projet « Concours de Mauvaise Foi » et des formations à l’esprit critique dispensée par cet établissement. Enfin, je suis intervenu une journée comme médiateur scientifique dans le cadre de la Fête de la science, d’ateliers pédagogiques financés par la Société du Grand Paris.
Je reste ouvert à toute suggestion de précision utile.
Florian Gouthière